La Structure du Roman La Mort du silence
La Mort du Silence est un roman de mœurs autobiographique écrit à la troisième personne du singulier, au passé simple et à l’imparfait de l’indicatif. Ce récit de Julfran Dongo a été publié chez Amazone en 2017 et chez CooLlibri. Il est découpé en deux parties divisées en vingt-huit chapitres non titrés. C’est la première œuvre littéraire achevée par Julfran, dont le premier manuscrit a été auto publié chez Bookelis sur l’internet en 2016 sous le même titre après avoir reçu un refus de la maison d’édition Hemar pour des raisons politique. Une année plus tard, il recevra une demande de publication de la maison d’édition Jets D’Encre siège à Parie en France, et plus tard dans la même semaine une deuxième demande, celle des éditions Chapitre. Puis une troisième provenant de la maison d’édition Lemba (une maison d’édition Congolaise basée en côte d’Ivoire et en France) qui lui suggéra de changer ce titre par « La Fin du Silence » pour des raisons de sécurités.
Mais c’est chez L’Harmattan qu’il finira par publier la version officielle du manuscrit sous le titre de « La Mort du Silence » avec modération et note de pied de page, d’une préface, d’un Avant-Propos et d’une postface dans laquelle il avoue avoir conscience de n’avoir rien ajouté ni retranché à cette histoire qu’il a réellement vécu de façon illusoire. Le récit de ce fameux roman commence par une expulsion, celle d’Ajmer Bwénissa ; un jeune homme de 22 ans qui après l’obtention de son baccalauréat, décidera de poursuivre ses études universitaires dans son pays pour des raisons financières.
Malgré son admission au concours d’entrer à l’école normale et supérieure, c’est finalement à la faculté de lettres et des sciences humaines qu’il trouvera sa place. Trois ans après son intégration en troisième année, tout juste après le dépôt de son dossier pour la licence, il est surpris par la rumeur qui annonce son renvoi. Un délai de quelques jours lui sera donné pour quitter le lieu définitivement.
Alors qu’il se rend dans le bureau de William Sazim (le superviseur général) pour se quérir de la situation en demandant respectivement une justification juridique de son expulsion, ce dernier lui reçoit insolemment par des injures en lui imposant de se taire à chaque fois qu’il essaie d’exposer son problème. Gêner par un tel comportement provenant d’un homme dont le statut est celui d’un universitaire, occupant une place important au sein du gouvernement de son État, conseiller du ministre de l’enseignement supérieur, responsable de la littérature en langue française et un proche ami du président de la république, qui s’identifie lui-même comme étant le frère de celui-ci, Ajmer n’en revient pas ; le silence lui est imposé comme le seul moyen de se faire entendre et de préserver sa place parmi les siens. Voyant en cela une chose inadmissible, il cherche à se libérer de cette emprise dictatoriale et à cette marginalisation dont lui et ses collègues sont victimes. Pour se faire, il faut négocier son intégration afin de bien avoir la possibilité de démanteler ce réseau mafieux une fois réintégrer. Ignorant ce plan, William Sazim va lui proposer soit la sodomie soit une amande de cent mille francs pour assurer sa réintégration. Connaissant ses valeurs religieuses, Ajmer opte pour la seconde option.
Hélas ! L’argent lui fera défaut. N’étant pas activiste ni boursier, trouver ladite somme lui parait indigne. De retour à Ngouari où il vit avec ses parents, une seconde nouvelle lui prend la tête, la mort de son père, une perte soudaine qui occasionnera deux autres : celle de sa demeure familiale et la perte d’emploi de sa mère qui n’est pas loin une preuve de son impossibilité à trouver dans l’immédiat les cent mille francs qui lui sont demandé, c’est donc une amie Mélanie (très amoureuse de lui) qui va le lui en remettre. Mais en vain. Au moment où William Sazim lui annonce ouvertement son expulsion, c’est à ce moment même qu’il sort pour s’entraider avec ses collègues qui veulent tant qu’il reste. N’ayant aucune raison pour justifier cette expulsion, William Sazim convoque un assemblé sous la forme d’un procès, où Ajmer est accusé d’outrage et d’entrave au silence par la hiérarchie de la faculté de Lettres et des Sciences Humaines, où il se trouve être Étudiant en troisième Année de licence. Voyant en William Sazim et en toute sa bande quelque chose impie étroitement liée à leur comportement et à leur état d’âme et moral, Ajmer se concerte avec ses collègues sous l’appui du professeur Naboyi qui sera tué chez lui lors d’un braquage nocturne, avant le jour précis de son entretient avec Ajmer pour lui servir de mentor.
Ce roman est une mise en œuvre de la réalité des universités Africaines. Aucun livre écrit par un auteur Africain, n'a été aussi réaliste que celui-ci. Son auteur fait preuve d'une rare franchise dans ses propos qui sont tout à la fois doux et vexant. Mais il reste honnête sur sa façon réaliste de dire les choses à traves ses personnages...
RépondreSupprimerCe roman me rappelle, mon passage à la fac, tu es un excellent auteur. J'attends son arrivée au pays
RépondreSupprimerExcellent roman, je le conseille vivement aux étudiants du pays.
RépondreSupprimerMerci c'est gentil
RépondreSupprimerQuoi de plus mieux que de tomber sur un livre qqui relate ce qu'on a vécu. Chapeau julfran!!!!
RépondreSupprimerLe monde littéraire Africain sera conscient s'il tous les écrivains Africains étaient consciencieux comme vous, monsieur julfran dongo. Votre roman
RépondreSupprimerLe monde littéraire Africain sera conscient s'il tous les écrivains Africains étaient consciencieux comme vous, monsieur julfran dongo. Votre roman
RépondreSupprimerMerci pour vos commentaires encourageants.
RépondreSupprimer