Un Recul Progessif


Un recul Progressif

Le progrès consiste à cracher sur la tombe des ancêtres


Une thèse réaliste bonnement dialectique, défendu par une pluralité de personnes dont la diversité des points de vues ne sont guère unanimes. Mais, faut-il vraiment rompre avec le passé pour progresser ?

           Étant ferment attaché à l’idée de bien vouloir aller de l’avant, de nombreuses personnes, se détournent du passé et rendent les anciens valeurs primée en reniant pratiquement la tradition et les efforts éminents de ceux qui nous ont précédé. Aller de l’avant est certes un impératif majeur auquel ne serait se soustraire quiconque aspire à de plus grand pouvoir de décision pour progresser, mais faut-il pour autant tourner le dos au passé ? Ne doit-on pas au contraire, voir dans le passé un appui indispensable au progrès ?

           Selon certains idéologues, le progrès consiste à faire table rase avec le passé. Autrement dit le progrès n’est possible que dans la mesure où l’on rompt avec l’ œuvre de nos prédécesseurs.  Un argument assez épatant qui fait la controverse de la pensée androcentrique, dont les jeunes en sont les principaux défenseur. Le passée est une période certes éphémère, mais assez affligeante pour s’en souvenir, moins encore pour s’en instruire, disent-ils avec certitude.  Cependant, rejeter en bloc le passé sous prétexte de progresser, se serait un acte suicidaire, diront certains consciencieux progressistes :

Les vrais hommes de progrès sont ceux qui ont pour point de départ un profond respect du passé.

                     En effet, les théories de Newton sont désormais insuffisantes et doivent être compléter par celles d’Albert Einstein. Certes, mais non sans elles. Le véritable progressiste ne peut négliger ce qui fut avant lui : Archimède pour les Physiciens, Lavoisier pour les Chimistes, Pythagore pour les géomètres, Socrate pour les Philosophes, Aimé Césair et Léopold Sédar Senghor pour les Écrivains Africains, Jean Malonga pour les auteurs Congolais et enfin Nelson Mandela pour les politiciens du monde entier, ne peuvent pas être supprimés d’un trait de plume. Apprendre les sciences, c’est apprendre l’histoire des sciences. Les chercheurs ne font les découvertes qu’ après avoir étudier les découvertes de leurs prédécesseurs, même si celles-ci sont dépassés par la suite. Le progrès pour s’accomplir doit donc tenir compte du passé, se servir de ce dernier comme levier c’est-à-dire d’appui. Étant donné l’insaisissabilité du temps; le passé que nous définissons tous par : ce qui fut, qui a été fait ou dit autrefois comme le précise un dictionnaire numérique, semble être le seul moment idéal où l’homme prend connaissance de son histoire pour finalement accorder une valeur à son existence en se remémorant de ce qu’il fît jadis, erreurs incorrigibles, à présent évitables pour un avenir prometteur. Malheureusement,  l’exhaustivité de cet argument, fait naître de divers points de vus qui se heurtent violemment pour susciter un débat de sourd. C’est donc cette ignorance incommensurable et disproportionnelle de l’ indispensabilité du passé qu’est né un désordre bilatéral dans les sociétés actuelles, dites modernisées. En foi de quoi, le mot moderne même, est subjectif  à la réalité actuelle. Vous conviendrez peut-être avec moi, qu’un peuple sans histoire n’a pas d’avenir. d’ailleurs, la notion même de l’avenir est un concept incongru qui relève d’une complexité insaisissable vis-à-vis de l’homme qui ne s’y connaît en rien, puisqu’il en est dépourvu de toute compréhensibilité. Outre les critiques incessantes autour du passé, ce moment demeure la seule connaissance ou l’unique souvenir que l’homme a de ce temps qui s’écoule pour devenir ce que nous appelons le passé. Il faut donc de temps à autre s’y regarder pour avoir une vision projectile de l’avenir. À l’image du rétroviseur, le passé nous permet de regarder d’où l’on vient et ce que nous laissons derrière nous afin de mieux s’adapter à l’avenir.


Le rejet du passé n’a-t-il pas pour conséquence la dégradation morale des sociétés actuelles ? Découvrez cet article sur le même site...

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